Parler de son handicap : êtes-vous au clair avec votre état de santé ?

Rédactrice : Crommelynck Delphine (psychologue) - Adaptation : Majaron Luc, Faufra Jonathan - Photo : Maria Krisanova.

Bien que savoir parler de son handicap face à d'autres personnes soit un comportement positif, certaines personnes s’identifient à leur problème de santé comme s'il s'agissait de leur identité propre. Elles parlent de leur problématique en permanence. Quoi de plus normal ? Les aspects médicaux font partie de leur quotidien. Mais au final, est-ce profitable pour elles ?

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Gardez donc à l'esprit que le positif attire le positif !

L’aspect “santé” est important, bien entendu, mais ce n’est pas le seul aspect à mettre en évidence, surtout dans le cadre de vos démarches vers l’emploi !

Il ne tient qu'à vous de valoriser votre passé professionnel, vos réussites, les obstacles que vous avez réussi à surmonter, les compétences acquises, vos aptitudes et vos qualités professionnelles !

En effet, de nombreux patrons sont très compréhensifs et tolérants, mais ils ne supportent pas une personne qui se victimise !
Il en va de même pour vos collègues qui ont peut-être leur propre fardeau à porter sans que vous le sachiez ! Pour eux, entendre quelqu’un qui se plaint à longueur de journée doit être encore plus insupportable !

Il est donc possible de parler de votre handicap sans spécialement en dévoiler le “côté obscur” !

En général, les employeurs n’ont pas de formation de médecin spécialiste. Leur divulger un diagnostic n’a donc aucun intérêt, si ce n’est éveiller leur curiosité et de pousser à rechercher des informations sur internet. Se présenter comme un schizophrène avec des hallucinations, un psychotique délirant ou paranoïaque, ou comme une personne souffrant de polyarthrite rhumatoïde évolutive, peut s'avérer au final très négatif pour votre image !

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Pensez à parler “solution”

Prenez plutôt le temps d'expliquer quelles seraient les mesures susceptibles d’être mises en place en terme d’aménagements, afin de rassurer l’employeur sur le fait qu’il est tout à fait possible de travailler malgré cette difficulté. Si à certains moments, vous avez des difficultés de distraction/concentration, proposez de faire des pauses ou de varier le travail, ou encore d'exprimer votre besoin d'un temps d’adaptation dans vos relations sociales.
Si vous êtes sujet au stress, ou à des problèmes musculaires, pensez à dire à votre futur employeur qu'il est important pour vous de varier les positions assis-debout au bout d'un certain temps. En parler vous rendra plus fort et plus motivé que jamais !

Pour en savoir plus sur cette approche positive, lisez notre article : “Comment parler de son handicap à un employeur”...
D'autre part, avant d'en arriver à la phase de l'entretien d'embauche, devriez-vous parler de votre handicap dans votre C.V. ou dans votre lettre de motivation ?